C’est une journée de formation unique à laquelle l’ensemble des élèves de 5ème et 6ème TQ Environnement ont participé ce lundi 25 novembre : une formation dédiée au débardage en forêt à l’aide du cheval de trait !
En partenariat avec l’asbl Meneurs, les élèves ont reçu, dans un premier temps, une petite formation théorique en classe dans l’optique de découvrir ce métier qui tend malheureusement à disparaître mais qui revêt de nombreux avantages indéniables.
Situation actuelle du métier, aspects économiques, impacts écologiques sur l’écosystème forêt des différents modes d’exploitation forestière, avantages et limites de la traction animale, matériel utilisé… Deux heures en classe denses mais tellement riches !
Etape suivante : direction la forêt !
En collaboration avec le cantonnement DNF (Département Nature et Forêt) de Florenville, une parcelle forestière nous a été « attribuée » pour la journée. Une fois sur place, avec Gaëtan, de l’asbl Meneurs, nous avons rencontré l’agent DNF responsable du triage concerné, un bucheron retraité ainsi que « Jules », cheval de trait brabançon et son « meneur » …
Au programme :
Découverte du métier d’agent DNF et de son rôle dans la gestion forestière combinant à la fois l’aspect économique, écologique et social de la forêt, le tout avec une vision à long voire très long terme ;
Découverte du métier de bucheron : matériel et protections utilisées, méthodes d’abatage et démonstration d’abatage d’arbres ;
Présentation de Jules et de son meneur : matériel utilisé, relation homme-cheval de débardage, communication entre le meneur et le cheval…
Enfin, toute l’après-midi, les élèves ont pu mettre en pratique les notions abordées et se tester au débardage avec Jules.
Moments magiques !
Maladroits au début, nous avons pu affiner nos gestes et ordres pour finalement essayer de ne faire qu’un avec le cheval. Et là, la magie opère…
Merci beaucoup à Gaëtan de l’asbl Meneurs (Groupe Meneurs) pour l’organisation de cette journée exceptionnelle.
Journée dense et qui restera à jamais gravée dans nos mémoires…Sans l’ombre d’un doute.
M. BAUDRY